Savannaketh
La ville d’où vient le père de Céline. Il y a 4 ans, on avait été très déçu par cette ville, on l’avait trouvée morte, et peu attirante. Ce coup-ci, on ne comprend pas pourquoi on avait réagi comme ça. Dès notre arrivée, on accroche. Le Mékong bordé de stands et de petits restaurants, les maisons de style français, la place de l’église ... D’ailleurs, ça fait bien longtemps qu’on n’avait pas vu une place, comme dans les villes françaises.
On ne fait pas que visiter la ville, mais aussi les environs. 2 jours de trek dans le coin. On ne dira pas que les côtes nous ont épuisés. La région est totalement plate, on se croirait aux Pays Bas. Avec quand même plus d’araignées, de scorpions, de serpents, de rizières ... On a avec nous 2 guides, un qui parle anglais et un local qui habite dans un petit village du coin. Le dernier des 2 est totalement allumé : il trouve toujours les insectes les plus bizarres et les plus odorants, qui nous paraissent étranges, mais qui lui plaisent suffisamment pour qu’il les bouffe tous. Ca croque, et ça à l’air de lui plaire.
Après 18km de balade plutôt que de marche
sportive, on passe la nuit dans le village de Phonsim dans une famille, pas
d’hôtel ici. Les gens sont charmants, la cuisine est excellente, et le village
est vraiment beau.
Réveil à 6h du matin pour aller donner les offrandes aux moines du temple, et on reprend la route jusqu’à un lac d’où un tuk-tuk vient nous chercher et nous amener à un stupa très important pour les lao, That Ing Hang.
Nous voilà contents d’apprécier
Savannaketh, fief de la famille Sitthy.