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Laos

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28 octobre 2008

Laab (Salade de poulet au riz grillé)

Laab

Pour 4 personnes

Préparation : 40 min. Cuisson  : 20 min.

Ingrédients :

-         2 blancs de poulet (340 g)

-         2 c.s. de riz gluant

-         4 ciboules hachées

-         2 gros piments rouges frais hachés

-         2 c.s. de feuilles de menthe fraîche ciselées

-         1 c.s. de feuilles de coriandre fraîche ciselées

-         1 c.s. de citronnelle fraîche hachée

-         60 ml de jus de citron vert

-         1 c.s. de nuoc mâm (sauce de poisson)

-         1 c.s. de sucre

1-     Emincez finement le poulet. Faire sauter dans une poele avec du sel, de la sauce soja, et du nuoc mam. Laissez le refroidir.

2-     Mettez le riz dans une poêle sans graisse. Faites-le revenir à feu vif 5 min environ jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré. Pilez le par petites quantités dans un mortier pour le réduire en poudre fine.

3-     Mélangez dans un saladier le poulet, le riz, la ciboule, les piments, la menthe, la coriandre et la citronnelle. Dressez sur des feuilles de salade.

4-     Arrosez du mélange de jus de citron, de nuoc mam, de sucre.

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27 octobre 2008

Nos plus beaux clichés du Laos

vendeuse_de_lotus

buffles

concours_de_saut_dans_la_riziere

cours_d_anglais

eau_courante

ecolieres

entre_rizieres_et_montagnes

cascade_au_milieu_de_la_jungle

arc_de_triomphe

baksi__ceremonie_

bouddha_dans_l_arbre

brochette_de_criquets

armee_de_bouddhas

etrange_champignon

femme_au_travail

gamins

goyave

Je_mange_une_araignee

je_me_la_pete_au_bord_du_Mekong

la_piste

libellule

moine_en_velo

moines_dans_la_cite_du_paradis

montagnes_calcaires

mysterieuses_jarres

promenade_a_dos_d_elephant

renovation_d_un_temple

veille_tatouee_au_visage

vieux_stupa

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10 octobre 2008

Cambodge

Aujourd’hui, ça fait exactement 4 mois que nous sommes partis en vadrouille, et accessoirement, c’est la fête nationale taiwanaise. Et c’est pas près de s’arrêter. Pour la suite au Cambodge, suivez le lien suivant :

http://asiatrotteurscb.canalblog.com/

9 octobre 2008

Digresssion sur l'eau

Le robinet est une belle invention, mais qui ne profite pas encore à tout le monde. Au Laos, nombreux sont les villages où personne n’a d’eau courante chez soi. Le bain, c’est dans la rivière, tout comme la lessive et les motos à nettoyer ; quand il y a une rivière, bien entendu.

DSC_9713

 

Quand ce n’est pas le cas, il y a un point d’eau dans le village, un robinet ou deux, ou une pompe. En fin de journée, cet endroit devient vivant. Les gens viennent s’y laver, tous entourés de leur sarong (sorte de paréo), savons et shampoing à la main.

Pour d’autres, il faut ramener l’eau à la maison. Deux seaux suspendus à un bâton en travers de l‘épaule, et on fait des allers-retours entre le point d’eau et la maison. Ce sont souvent les femmes ou les enfants qui font cette corvée, et je pense que le mot corvée n’est pas exagéré.

 

Près de Savannaketh, dans le sud du pays, dans le petit village de Phonsim vivent environs 200 familles, soit environ 1500 personnes. Eux ont la chance d’avoir l’eau acheminée jusqu'à chez eux, mais pour tous ces gens, il n’y a qu’un seul réservoir d’eau, que l’on peut voir sur la photo. Si on divise sa capacité par 1500, ça ne fait pas beaucoup de litres par personne.

DSC_0203

 

Le Laos n’est pas le pays le plus pauvre en eau claire, loin s’en faut. Un accès équitable à l’eau est une chose pour laquelle beaucoup de gens se battent. Espérons qu’un jour le fait d’avoir 3 ou 4 robinets dans sa maison ne soit plus un signe de richesse.

8 octobre 2008

Ban Kiet Ngong

Pas facile facile d’arriver jusqu’à ce petit village dans le parc de Xe Pian, mais ça vaut le coup. Ce soir, on dormira non pas dans une guest house mais chez des gens du village, dans un coin de leur maison. Après s’être lavés dans la rivière (pas de salle de bain), on prend un apéro avec 2 françaises, Marie et Carole.

A côté de là où on prend l’apéro, un singe en chaîne se balance sur sa branche. Je m’approche de lui et il se met sur mes épaules et commence à fouiller dans mes cheveux pour essayer de trouver des poux. Malheureusement pour lui, heureusement pour moi, la pêche est mauvaise.

 

Un gros orage juste au dessus de notre tête nous fait passer une nuit agitée, et on en profite d’autant mieux que la pièce où nous dormons n’a que 4 murs, et une ouverture par laquelle on voit les éclairs et la pluie tomber en trombe.

 

Au matin, on grimpe sur le dos d’un éléphant pour aller au sommet d’une colline, vsiter le Phou Asa, un lieu sacré où se dressent plusieurs tas de pierres, surmontés par une pierre large et plate, comme des énormes champignons. Comme les jarres de phonsavanh, personne ne sait exactement qui les a construits.

 

Demain il faut sortir du pays, et on voudrait passer notre dernière soirée un peu plus au sud, dans les “4000 îles”, Siphandon, où on retrouve Marie et Carole, au bord du Mekong, et on passe la soirée avec de la bouffe lao (qui va nous manquer), et de la Beer Lao (qui va nous manquer aussi).

 

Demain, c’est le Cambodge.

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7 octobre 2008

Attapeu

La route qu’un voulait prendre pour continuer vers le sud est fermée pendant la saison des pluies, il va falloir rebrousser chemin vers Pakse, ce qui ne nous arrange pas vu le peu de temps qu’il nous reste au Laos.

 

Levés 5h30 du matin pour se choper une moto et visiter un peu le coin avant de partir un peu à la hâte.

 

On suit les conseils donnés par un pseudo office du tourisme, et du patron d’un restaurant, qui parle un peu français et qui passe son temps à se marrer.

 

Première étape de la matinée, Phu Vong, pour y voir les anciens avec leur visage tatoué. Mouais, les derniers avec le visage tatoué doivent être trop vieux pour sortir de chez eux, et on n’en voit aucun. Mais le village est sympa, tout comme le chemin pour y aller.

 

On enchaine sur Pa Am, non loin de la frontière vietnamienne. Pas grand chose à y voir, sinon un missile sur son lanceur, 9m de long environ, abandonné là, pointé vers un ennemi parti depuis longtemps.

 

Au retour à Attapeu, on fait un tour au marché pour voir une femme de 118 ans, des tatouages qui lui entourrent le visage. Il ne fallait pas aller chercher très loin.

6 octobre 2008

En route vers Attapeu

Entre Sekong et Attapeu, on voudrait s’arrêter pour voir une cascade, Nam Tok Katamtok. On descend du jumbo au bout de quelques kilomètres, pour prendre un chemin de traverse qui rejoint la cascade, à 16km d’où nous sommes. Un camion avec des travailleurs passe justement par là, et nous y emmène. Même pas besoin de lever le pouce pour être pris en stop.

Pano_chute_1

 

100 mètres de haut et un sacré débit, voilà devant quoi on se trouve. Ca valait le coup de faire 40mn à l’arrière d’un camion a sauter dans tous les sens au moindre trou dans la route ... et il y en avait un tas. Ce qui ne gâche rien, il n’y a absolument rien ni personne autour de nous, à plusieurs kilomètres à la ronde.

 

Pour le chemin du retour, on marche à peine 10 minutes et on grimpe dans un pick up qui passait par là. Notre chance ne s’arrête pas là, ce pick up va à Attapeu, notre destination. 70km à l’arrière d’un pick up avec le plateau des Bolaven sur notre droite, on aurait presque aimé que ça dure plus longtemps.

4 octobre 2008

Sekong

On prend un bus de Savannaketh pour aller à Sekong vers 20h, avec Corinna, une anglaise qui était avec nous pendant le trek et qui va dans la même direction. Le bus nous jette à Sekong vers 3h du matin, pas de gare routière, pas de guest house ouverte le chauffeur du bus est mort de rire de nous laisser ici à une telle heure. On repère un grand bâtiment avec un perron couvert pour passer la fin de la nuit, avant de pouvoir trouver une guest house.

La ville est assez morte, aucun tuk tuk ne veut nous conduire aux cascades du coin, et pas de moto à louer. On décide de partir le lendemain pour Attapeu.

 

Céline part faire le tour de Sekong seule, tombe sur un jeune homme qui lui montre le coin, en essayant de lancer la discussion, aidé du bouquin de conversation lao de Céline. Une fois séparés, Céline repart vers le “centre ville”, en passant devant un stupa dont l’entourage sert de champs pour faire paitre les buffles, et une maison sur pilotis, sur une petite retenue d’eau.

 

Elle visite aussi le bureau des UXO, sorte de musée des bombes qu’on peut trouver dans le coin, explosées ou non.

2 octobre 2008

Savannaketh

La ville d’où vient le père de Céline. Il y a 4 ans, on avait été très déçu par cette ville, on l’avait trouvée morte, et peu attirante. Ce coup-ci, on ne comprend pas pourquoi on avait réagi comme ça. Dès notre arrivée, on accroche. Le Mékong bordé de stands et de petits restaurants, les maisons de style français, la place de l’église ... D’ailleurs, ça fait bien longtemps qu’on n’avait pas vu une place, comme dans les villes françaises.

Pano_trek_1

 

On ne fait pas que visiter la ville, mais aussi les environs. 2 jours de trek dans le coin. On ne dira pas que les côtes nous ont épuisés. La région est totalement plate, on se croirait aux Pays Bas. Avec quand même plus d’araignées, de scorpions, de serpents, de rizières ... On a avec nous 2 guides, un qui parle anglais et un local qui habite dans un petit village du coin. Le dernier des 2 est totalement allumé : il trouve toujours les insectes les plus bizarres et les plus odorants, qui nous paraissent étranges, mais qui lui plaisent suffisamment pour qu’il les bouffe tous. Ca croque, et ça à l’air de lui plaire.

Pano_trek_2

 

Après 18km de balade plutôt que de marche sportive, on passe la nuit dans le village de Phonsim dans une famille, pas d’hôtel ici. Les gens sont charmants, la cuisine est excellente, et le village est vraiment beau.

 

Réveil à 6h du matin pour aller donner les offrandes aux moines du temple, et on reprend la route jusqu’à un lac d’où un tuk-tuk vient nous chercher et nous amener à un stupa très important pour les lao, That Ing Hang.

Pano_trek_4

 

Nous voilà contents d’apprécier Savannaketh, fief de la famille Sitthy.

1 octobre 2008

Tha Kekh

Que dire de Tha Kekh ? Le charme de la ville réside plus dans ce qui est autour que dans la ville elle-même. Bien que pas désagréable, rien ne la rend attractive non plus.

 

Par contre, les alentours sont superbes. Une balade en moto est le meilleur moyen de s’en rendre compte. Un petit village perdu, Mahaxay, entouré de montagnes calcaires, et heureusement pour nous, avec un garagiste pour réparer notre pneu crevé ... Céline se crame aussi méchamment le mollet avec le pot d’échappement.

 

 

Sur le chemin du retour, on s’arrête à Tha Nang Aen, une grotte, avec ses statues et son autel, ses dizaines d’escaliers qui se croisent dans tous les sens, et bien sûr l’eau qui ruisselle partout autour de nous. On profite de cette pause pour se faire un sandwich : baguette et pâté Hennaf, si si !!!

 

On essaye de prendre les chemins de traverse qui mènent à d’autres grottes, mais encore une fois, la saison des pluie a pourri les voies d’accès. On s’embourbe plusieurs fois avec des motos qui ne sont pas faites pour ce genre de chemins, et on abandonne, on retourne en ville.

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